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30 Mar 2022 • Blue Economy • Fishing

Expo 2020: se faire une place au sein de l’universel

«Expo 2020» : la sculpture jaune vif de deux mètres s’élève majestueusement. La date initiale a été volontairement conservée, comme un pied de nez au rendez-vous manqué de l’année dernière.

À grand renfort de moyens financiers considérables et de stratégies marketing redoutables, Dubaï a relevé le défi du maintien de cet événement hors du commun que toute la planète observe. L’Émirat est un habitué des superlatifs et de la démesure, et les chiffres qui décrivent l’exposition universelle ne déçoivent pas : un site d’une superficie de 4 km2, sept ans de travaux, une porte d’entrée en fer sculptée haute comme un immeuble de six étages, 191 pavillons représentant chacun un pays, un coût de 25 milliards de dirhams pour un retour sur investissement attendu de 122 milliards de dirhams. S’il semble peu probable que les 25 millions de visiteurs prévus pré-Covid soient au rendez-vous, la politique vaccinale efficace du pays (au 27 septembre dernier 84 % de la population du pays avaient un statut vaccinal complet, et 94 % avaient reçu une dose) ainsi que les offres attractives d’Emirates Airlines, la compagnie aérienne locale, peuvent permettre de penser que l’événement sera néanmoins un succès.

Le site de l’exposition est divisé en trois zones qui abordent chacune une thématique : la mobilité, le développement durable et l’opportunité. C’est dans ce dernier quartier que se situe le pavillon mauricien, financé par le gouvernement de Dubaï. Si sa taille est proportionnelle à celle de l’île et que sa présence semble timide à côté de ses impressionnants voisins chinois ou saoudien, il n’y a cependant pas à rougir du petit pavillon mauricien : la décoration est soignée et l’esthétique réussie. Dès l’entrée, le visiteur est happé par l’ambiance tropicale, oubliant presque qu’à quelques mètres de là, s’étend le désert. L’objectif est affiché sur tous les murs : séduire les investisseurs et les touristes.

Dans un contexte économique préoccupant, et tandis que ce 1er octobre célèbre tant l’ouverture de l’exposition universelle que celle des frontières mauriciennes demeurées fermées depuis presque vingt mois, la pression est forte sur les épaules de l’équipe du pavillon. Tous les arguments ont été déployés : la beauté des paysages, la douceur du mode de vie, la pluralité des cultures, la richesse de l’histoire, les opportunités économiques, les avantages fiscaux. Un simulateur de spot de surf et un stand photo au décor marin projettent le visiteur dans la salle d’embarquement : le voyage imaginaire est le prélude au voyage réel.

«En lien avec le slogan de l’exposition, ‘‘Connecter les esprits, Créer le futur’’, nous souhaitons raconter notre vécu, faire découvrir nos traditions qui sont à la confluence de plusieurs cultures. Nous voulons aussi montrer que nous avons une vision quant à l’avenir.»

Ken Poonoosamy

Il serait absurde de vouloir rivaliser avec les colosses indien ou britannique (le pavillon du Royaume-Uni, s’inspirant de la pensée du scientifique Stephen Hawking, imagine les modalités de communication de l’espèce humaine avec des formes de vie nonterriennes), il faut plutôt trouver sa place, son ton, sa plus-value. En adoptant comme thématique Les racines du futur, le pavillon mauricien a su mettre en avant ce qui fait la spécificité du pays : une histoire de la diversité qui a permis une entrée réussie dans la mondialisation. Il s’agira maintenant de consolider, d’attirer, de rassurer et d’innover. Tels sont les défis du petit pavillon mauricien au sein de l’immense exposition universelle.

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